Tacheny : « Bpifrance apporte du crédit à notre projet »

Par Rugbyrama
  • Patrice Bégay, directeur Bpifrance Excellence, est entouré de Jérôme Alonzo, nouveau directeur sportif des Sharks, et leur président, Freddy Tacheny.
    Patrice Bégay, directeur Bpifrance Excellence, est entouré de Jérôme Alonzo, nouveau directeur sportif des Sharks, et leur président, Freddy Tacheny. Bpifrance
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Interview de Freddy Tacheny, président des Sharks d'Antibes (Pro B/basket masculin).

Pouvez revenir sur votre émission co-construite avec Bpifrance qui a eu lieu ce vendredi 28/05 en direct de votre Plateau TV ?

Tout s'est très bien passé, avec la victoire en plus ! Pour notre deuxième saison avec Bpifrance, c'était une belle occasion de lancer notre partenariat après toute cette période de huis clos, et profiter de notre studio Sharks TV. Le club a investi dans un vrai studio TV dans notre stade pour capter les matchs, diffuser des émissions, etc... Cela permet de garder un lien avec les partenaires, les supporters, et leur proposer un contenu de qualité. L'idée était de marquer le coup et mettre en lumière le partenariat de Bpifrance. Bpifrance est un acteur connu et reconnu dans la région car ils soutiennent beaucoup d'entreprises et de start-ups à Sophia Antipolis. Bpifrance a un poids, c'est une marque renommée qui apporte du crédit à notre projet. Je le vois avec toutes les entreprises que je peux rencontrer.

 

Selon-vous, pourquoi votre club peut-il être considéré comme un club de Meneurs ? Qu’est-ce qui le rend à la fois unique et innovant ? (quelques exemples d’innovations mis en place)

Le studio TV est vraiment notre innovation majeure. Nous l'avions en préparation depuis quelque temps mais la pandémie et le huis clos nous ont poussé à accélérer le processus. Une autre partie innovante des Sharks d'Antibes, c'est notre club business, dans une région avec beaucoup d'offres de loisirs et des chefs d'entreprise qui veulent financer des événements et des clubs professionnels. Nous avons réussi à créer un vrai réseau d'affaires pendant et en dehors des matchs, avec une plateforme qui leur est dédiée. En dehors des matchs nous avons une dizaine d'événements sur des formats ludiques telles que des trophées de golf par exemple. Et l'année dernière nous avons organisé un voyage à New-York pour les membres pendant cinq jours avec l’opportunité d’assister à un match de NBA à la clé. On connaît l'importance d'un club business, tous les clubs sportifs en ont. Mais chez les Sharks d'Antibes, on appuie beaucoup dessus car ça va créer du lien et fidéliser grâce au partage d'expérience, au partage d'émotion. Notre prochain projet c'est le cube vidéo au-dessus du parquet. Avec du replay, de l'animation, ce sera une vraie activation avec notre public, pour que le spectateur devienne acteur. Enfin, notre régie devrait être commercialisée pour que les entreprises créent leurs contenus vidéos.

 

En quoi votre club est un acteur essentiel sur les plans économique, social et sociétal au sein de votre territoire ?

Nous sommes là pour vendre du plaisir. Nous ne vendons rien de matériel. À travers les joueurs, nous sommes un peu une locomotive sur Antibes, le département, et même la région. On se doit de montrer l'exemple et rendre à notre public ce qu'il nous donne. Beaucoup d'actions sociales ont été assurées durant toute la saison auprès d'associations et d'écoles mais aussi avec les hôpitaux. Les Sharks font partie de la communauté.

 

Comment souhaitez-vous faire grandir votre club dans le futur ? Quelle est votre vision d’avenir ?

Nous sommes en train de monter plusieurs comités stratégiques pour mettre en place une ligne directrice claire pour tout le monde. Et cela passe avant tout par le sportif. On a beau faire les plus belles choses du monde, ce qui compte, ce sont les résultats sportifs. Le projet sportif va entraîner tout le reste, alors notre rôle est de limiter les aléas uniquement au sportif. Celui-ci va monter en puissance dans les prochaines années, notamment avec la nomination de Jérôme Alonzo à la direction sportive pour donner un cadre à tout ça. L'idée est de remonter dès que possible en première division et s'y installer durablement.

 

Enfin, quelle est votre propre définition d’un meneur ?

Un meneur doit montrer la voie, fédérer. C'est aussi celui qui doit innover, créer, avec tout le risque que ça doit comporter. Tout ne fonctionne pas toujours. Il faut sans cesse se remettre en question, surtout quand ça va bien afin de repousser ses limites. Nous sommes des meneurs titulaires car c'est dans notre ADN. Nous sommes toujours en train de créer, avancer, innover à notre niveau. Mais pour moi, ça fait partie du job d'un club, particulièrement dans un environnement géographique aussi concurrentiel que le nôtre.

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