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Un projet de « marquee player » à l’étude en Top 14, révolution à venir pour le salary cap

  • Les présidents de Toulouse Didier Lacroix et de Toulon Bernard Lemaître seraient plutôt favorables au système du « marquee player  ».
    Les présidents de Toulouse Didier Lacroix et de Toulon Bernard Lemaître seraient plutôt favorables au système du « marquee player ». Midol - Patrick Derewiany - Midol - Patrick Derewiany
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Les présidents du Top 14 se retrouveront dans une quinzaine de jours afin de remettre sur la table l’idée du « Marquee player », ce joueur dont les rétributions seraient hors masse salariale.

C’est le 25 octobre prochain que les présidents du Top 14 se regrouperont, à Clermont-Ferrand, pour évoquer la règlementation du « salary cap » et plus précisément le « marquee player », ce joueur dont les émoluments souvent importants ne sont pas comptabilisés dans les masses salariales. Celles-ci, aujourd’hui limitées à 11 millions d’euros, seront d’ailleurs progressivement diminuées pour atteindre, en 2025, les 10 millions d’euros pour la saison. Mais pourquoi l’idée du « marquee player », rejetée l’an passé, revient-elle aujourd’hui sur le tapis ? Un agent très influent du milieu explique : « Les offres émanant du Japon sont conséquentes, pour ne pas dire énormes. Un joueur touchant 1 million d’euros par saison en France reçoit en réalité 700 000 euros, après impôts. » Et les sportifs de haut niveau n’étant pas imposables au Japon, leur rémunération est autrement plus importante…
Au-delà de la menace nippone, il est désormais acquis que les internationaux français ont récemment retrouvé une certaine aura auprès des clubs anglais ou japonais et que le système du « marquee player » serait une façon de conserver les stars tricolores sur notre territoire. Ce même agent poursuit : « Je plaide, avec quelques autres acteurs du système, pour un double « marquee player » : un international français et une star étrangère. Ces deux joueurs hors masse salariale protégeront l’équipe de France et ramèneront une star supplémentaire dans chaque équipe. »

Marti : « Il faut arrêter les délires ! »

Le retour du « marquee player », alors ? L’idée est évidemment séduisante même si certains présidents, tel le Bordelais Laurent Marti, n’y sont pas favorables. « Nous avons déjà un salary cap déjà très important avec 11 millions d’euros et 200 000 euros versés par international dans la liste, expliquait-il récemment sur les ondes de RMC. Certains clubs français (Toulouse, Toulon, Montpellier ou Le Racing, les plus gros fournisseurs de l’équipe de France, N.D.L.R.) peuvent dépenser jusqu’à 13 millions bruts, alors que les Anglais ont 7,8 millions. On a 50 % de plus ! Il faut arrêter les délires et je n’ai jamais vu une star remplir les stades en rugby. » 

Philosophiquement, se pose aussi la question, à terme, d’une inflation incontrôlée concernant les revenus du « marquee player », un joueur sorti du collectif pour devenir, par le biais de ses seuls revenus, identifiable auprès de son vestiaire et sa communauté. Qui a raison ? Qui a tort ? Le Top 14 a-t-il réellement besoin d’un adjuvant ? Au sujet du « marquee player », une idée portée par le diffuseur Canal +, le vice-président de la LNR Paul Goze et les influents Jacky Lorenzetti, Mohed Altrad, Hans-Peter Wild ou encore Bernard Lemaître, le comité directeur de la LNR tranchera dans les semaines à venir…

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