Abonnés

Comment les Springboks rêvent d’enterrer leur vieil ennemi all black

  • Les Springboks, menés par Siya Kolisi et vainqueurs de leur série face aux Gallois en juillet, partent favoris de ce Rugby Championship.
    Les Springboks, menés par Siya Kolisi et vainqueurs de leur série face aux Gallois en juillet, partent favoris de ce Rugby Championship. PA Images / Icon Sport - PA
Publié le
Partager :

C’est dotés d’une inébranlable foi en leur jeu et en leur système que les champions du monde abordent cette double confrontation à domicile face à la bête blessée néo-zélandaise, bien décidés à enfoncer plus bas encore leur ennemi héréditaire.

Vu de France, probablement grisés par l’euphorie ambiante quant aux résultats de nos Bleus et de nos clubs au niveau international, on n’insiste probablement pas assez au sujet de la santé resplendissante affichée par le rugby sud-africain. Eh quoi ? Champions du monde sans coup férir en 2019, les Springboks ont réussi la gageure de remporter leur série de tests en 2021 face aux Lions britanniques et irlandais (ce que même les Blacks au sommet de leur art n’avaient pas réussi à faire en 2017).

Une bonne santé de la sélection nationale dopée par les résultats de leurs provinces, puisque deux de leurs représentants ont atteint au mois de juin la finale de l’United Rugby Championship (ancienne Ligue celte) dès leur première participation (victoire des Stormers face aux Bulls en finale, 18-13), lesquelles font d’ores et déjà office d’épouvantails de la Champions Cup la saison prochaine… Voilà pourquoi, même s’ils assument benoîtement n’avoir fait rêver personne lors de leur dernière série victorieuse face aux Gallois, les Boks s’avancent avec leur confiance légendaire dans la peau des favoris pour leur double réception de la Nouvelle-Zélande

 "Leur sélectionneur Ian Foster a deux semaines pour tenter de redresser le navire mais ce n’est pas exactement une preuve de confiance, c’est un sursis d’exécution, soulignait Joel Stransky, consultant vedette de Supersport. Même si les matchs serrés sont la nature de notre rivalité, je pense que nous gagnerons les deux tests, tout simplement parce qu’il m’est difficile d’imaginer notre pack être dominé." Et l’ouvreur des champions du monde 1995 de préciser sa pensée. "Si les All Blacks sont faibles en ce moment, c’est dans leur capacité à gérer les collisions. Et nous ne faisons précisément que délivrer de la douleur et de la souffrance dans ces zones de confrontation. C’est notre jeu : avancer par des mauls, pousser l’adversaire à la faute."

Confiance ou suffisance ?

Trop sûrs d’eux, ces Boks ? Il ne faudrait pas beaucoup nous pousser pour le penser, l’éternel point faible des Sud-Africains demeurant leur confiance en eux, lorsqu’elle confine à la suffisance. Mais comment leur en vouloir quand tous les voyants semblent ainsi au vert, avec un effectif si large que même le forfait d’un Cheslin Kolbe prend l’ampleur d’un pet-de-nonne, ou que même un cadre comme Faf De Klerk n’est plus à l’abri de la concurrence ?

"Dans cette équipe, si vous vous trompez une fois, vous avez une autre chance, mais si vous ne la saisissez pas, vous êtes fichu parce que vous savez que le prochain va le faire, soulignait, dans la semaine, le demi de mêlée des champions du monde. Si vous regardez toute notre équipe, c’est la même chose à tous les postes. Que vous soyez expérimenté ou jeune, peu importe, il faut être bon sur le terrain. Et nous sommes nombreux dans l’équipe à aimer cette pression des gros matchs, celle qui nous rend meilleurs." Aux Boks désormais d’étendre leurs certitudes au terrain, dès samedi…

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?