5 choses à ne pas manquer ce week-end
Ce week-end, c’est la deuxième journée du Tournoi des 6 nations. Après la mise en bouche d’il y a une semaine, les choses sérieuses commencent. La France a encore perdu, l’Angleterre a de nouveau atomisé l’Italie et les Ecossais ont repris leur bonne habitude de bien jouer en prenant 30 points. Si tout semble être rentré dans l’ordre, voici néanmoins 5 choses à ne pas manquer ce week-end.
Le retour de l’enfant prodige
On s’était donc trompé. Morgan Parra ; Antoine Dupont ; Matthieu Jalibert, depuis quelques temps, la France est en quête de son sauveur. Celui qui permettra enfin au XV de France de gagner un match, quelque soit la manière. Exit les trois, l’enfant prodige Lionel Beauxis va faire son retour avec la tunique bleue ce week-end à Murrayfield. Souvenez-vous en 2012, le joueur alors du Stade toulousain (l’époque où des Toulousains étaient encore sélectionnés) avait claqué un drop décisif à 12 minutes de la fin pour permettre aux Bleus de l’emporter face à de coriaces écossais (17-23). Six ans plus tard, il est de retour aux commandes du jeu des Tricolores, affuté comme jamais, et prêt à en découdre face à Hogg et compagnie. Et à fermer le clapet d’un Brian O’Driscoll blagueur ou moqueur selon votre humeur. Rien que ça.
Le nouveau drop de 50 mètres de Sexton
Célébré comme un héros national après son drop décisif contre la France le week-end dernier, Johnny "Wilko" Sexton comme on l’appelle maintenant, va une nouvelle fois récidiver contre l’Italie et claquer cette fois-ci un drop de 50 mètres face à un Parisse interloqué. Jaloux, le numéro 8 italien, positionné en numéro 10, se vengera quelques secondes plus tard en tentant lui aussi sa chance comme face à la France il y a deux ans. À la manière de Bastareaud contre les Saracens, le coup de pied finalement rasant finira contré, directement dans les bras d’un Rory Best surpris. Frustré, le couteau suisse italien reprendra ensuite son rôle d’ouvreur, perforateur, passeur, finisseur et leader au sein de son équipe. Qui ne tente rien n’a rien.
Un Angleterre - Pays-de-Galles de folie
Qu’il semble loin le temps où nos chers amis Anglais pleuraient sur la pelouse de Twickenham après une défaite sur le fil face à des Gallois décimés par les blessures mais morts de faim lors de la Coupe du monde 2015… Alors pour la rencontre phare de la 2ème journée du Tournoi, ce Angleterre - Galles risque d’être assez riche en rebondissements. L’avant match de gala entre un Eddie Jones, en roue libre, qui distribue les bonnes et mauvaises notes et des Gallois qui promettent depuis 7 jours l’enfer aux Anglais, ne peut donner qu’un grand match samedi après-midi. Et puis si la purge est au rendez-vous, on pourra toujours compter sur le Écosse - France du lendemain pour reprendre des couleurs. Quoique…
Le Flower of Scotland
C’est un des moments du Tournoi des 6 nations qui donne envie d’allumer la télé et de monter le son. Chaque année, l’hymne écossais chanté à capella par un Murrayfield plein à craquer donne des frissons. Et si jadis, ce moment d’émotion était souvent le seul lors d’un match avec l’Écosse, ce n’est aujourd’hui plus le cas. Le rugby de mouvement du XV de Chardon donne envie et fait plaisir à voir. Qui n’a d’ailleurs jamais supporté les Écossais dans une rencontre du Tournoi ? Bon, par contre, ce week-end, si les Bleus avaient la bonne idée de faire taire les hommes en kilts, personne n’y trouverait quelque chose à redire.
La nouvelle analyse de fin de match de Guilhem Guirado
"Très déçu, on n’est pas passé loin". "C’est une grosse déception car ce soir, on a été valeureux, fiers, mais le rugby de haut niveau, ça ne pardonne pas". Ça dure depuis des mois, toujours le même refrain qui donne cette impression de déjà-vu. Tout le monde en a marre, lui le premier, mais chacun écoute, comme si le talonneur annonçait une nouvelle retentissante. Alors pour cet Écosse - France, on espère tous que le capitaine des Bleus fera dans l’originalité. À la manière de Churchill, un brin de mauvaise foi : "Le succès, c'est aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme" ou à l’instar de Cantona et à son célèbre "si ça ne tenait qu’à moi, je vous pisserai au cul à tous", Guirado a l’embarras du choix. Et puis s’il y a victoire au bout, le Toulonnais pourrait nous étonner.
Par Paul Arnould.
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