Jean-Pierre Pédemay : « Il fallait de la personnalité »
C'était le pilier gauche du CA Bègles de 1969. En mêlée, il a fait le boulot malgré l'adversité. Souvenirs.
Il travaillait à l'époque à la Cellulose du Pin, une usine de pâte à papier de Facture. « Je faisais les 3 – 8. Il m'arrivait de travailler de 4 hures à 14 heures et d'aller jouer dans la foulée. Ce n'était pas le star system de maintenant. Oui, on s'entraînait deux fois par semaine, mais j'allais courir dans les dunes à l'océan. » Il était un pilier de tempérament. « Oui, je n'avais pas peur de m'agacer. Il fallait avoir de la personnalité dans le rugby de l'époque. »
De l'aventure du CA Béglais, il garde un souvenir tranché : « Si on a été champion, on le dit d'abord à François Morlaès. Il avait une sacrée personnalité. Tout le monde le craignait, il avait par exemple pris totalement le dessus sur le demi de mêlée de Dax, Jean-Claude Lasserre en demi-finale. Contre Narbonne aussi, il avait été très fort contre une équipe fantastique que tout le monde voyait championne. Nous étions un pack léger, c'est vrai, mais nos deux deuxième lignes étaient des chiens fous. Il faut comprendre que les deuxième ligne massifs de l'époque ne se déplaçaient pas... Ensuite, nous étions opportunistes. Nous saisissions nos occasions. Je rappelle qu'en huitième et en seizième contre Beaumont et contre Cahors nous avions brillamment gagné. Mais en mêlée, même face au gros, nous avions résisté. Notre mêlée était plutôt bonne. »
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