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Poirot : « Je suis plutôt optimiste »

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Publié le Mis à jour
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Ménagé depuis l'arrivée des Bleus au Japon, le pilier gauche de l'Union Bordeaux-Bègles a pu s'entraîner normalement ce lundi. Il se veut optimiste sur sa participation au premier match ce samedi face à l'Argentine.

Étiez-vous impatient de retrouver l'entraînement collectif ?

Je suis content de pouvoir revenir aujourd'hui. J'avais eu un petit lumbago à cause d'une séance de musculation. Je me suis vrillé sur une séance juste avant le départ donc autant vous dire que le voyage en avion n'a pas été drôle. J'avais essayé de reprendre lors de notre arrivée au Japon car c'est bien de pouvoir bouger pour drainer sur ce genre de blessure. J'avais eu un petit peu mal au dos donc j'avais repoussé l'échéance. Je pense que je m'étais entraîné trop vite à fond. Aujourd'hui, ça s'est bien passé donc je suis plutôt content.

Avez-vous eu peur de ne pas revenir à temps ?

Forcément j'avais un peu de stress car toute la préparation s'est bien passée et je me fais ce truc-là au dernier moment. Je me suis dit que c'était inconcevable que ça se passe comme ça. Aujourd'hui, ça allait, mais j'espère que je ne vais pas me lever demain en étant complètement bloqué. Mais sur la séance d'aujourd'hui, j'ai eu de bonnes sensations. Je suis plutôt optimiste.

Avez-vous pu vous tester au joug ?

Non, je ne me suis pas encore entraîné au joug. Nous avions une séance de mêlée ce lundi matin mais je ne l'ai pas faite. Je pense pouvoir en faire une dans la semaine. J'ai fais de la musculation du bas pour remettre mon dos sous contrainte et ça s'est aussi bien passé. Je n'ai pas d'inquiétude.

Comment sentez-vous le groupe à moins de six jours de votre entrée dans la compétition ?

Je pense que nous en avons pris plein la vue depuis notre arrivée. Il a fallu le digérer. On était un peu émerveillé comme des enfants notamment lors de la cérémonie des capes ce dimanche. A titre personnel, j'étais assez ému et surpris. Il faut vite mettre ça de côté. L'entraînement a été de qualité ce lundi. C'est rassurant car il y avait de l'intensité. J'ai l'impression que le groupe est dans de bonnes dispositions. On sent que ça monte vraiment, que les mecs ont du punch et beaucoup sont impatients d'être à samedi.

Avez-vous le sentiment d'être prêts ?

On se sent prêts. Tout n'est jamais parfait on le sait. Nous avons encore des réglages à faire. Nous sommes restés un peu plus longtemps sur le terrain pour voir quelques petits détails en marchant. On essaie d'être le plus précis possible pour rendre la copie la plus propre et proche du parfait car sur un match comme ça nous n'aurons pas droit à l'à peu près.

Êtes-vous concentrés sur votre jeu ou sur celui de l'Argentine ?

Pendant les tests, nous nous sommes beaucoup concentrés sur notre jeu, sans regarder l'adversaire. Nous avions des plans établis pour réviser tous nos lancements et c'était même des fois incohérent par rapport à l'opposition. Depuis notre arrivée au Japon, on est beaucoup focalisé sur l'Argentine, son jeu offensif notamment pour nous préparer en défense. C'est une équipe qui tient beaucoup le ballon et multiplie les séquences en attendant la faille de l'adversaire.

Les Argentins ont souffert cet été en mêlée fermée, est-ce un axe de travail ?

Ils ont eu des difficultés pendant le Rubychampionship mais connaissant la fierté des Argentins, ça va être différent. Comme j'ai dit aux autres : si on s'était fait bouger comme ça pendant quatre matchs, si on avait entendu que notre mêlée était faible, qu'elle était un problème, on aurait passé toute la préparation à en faire tous les jours. En plus, avec Mario Ledesma à leur tête, je pense qu'ils n'ont fait que ça (rires). Il ne faut pas se laisser endormir par ça. Il faut rester sur les bases que nous avons montré sur les derniers matchs pour essayer de maîtriser ce secteur de jeu. Ça va être un très gros combat.

Vous évoquiez une certaine excitation d'être à ce match, mais n'avez-vous pas de l'appréhension aussi ?

Il y a forcément de l'appréhension mais c'est de la pression positive je pense. Elle nous fait avancer. C'est l'envie de bien faire qui nous donne un peu d'appréhension. Mais je ne suis pas sûr que nous soyons très inquiets. Je ne suis pas certain que l'on ait des doutes. Nous avons seulement la pression de nos ambitions.

Quelles sont-elles ces ambitions ?

Elles sont claires. C'est le premier match de la Coupe du monde. Il faut l'emporter coûte que coûte. Même d'un point, il faut l'emporter. Je suis de l'école : on joue une compétition pour la gagner mais il faut faire étape par étape. L'ambition première est de sortir des poules et la première des premières étapes est de gagner ce week-end. Quoi qu'il se passe, on sait que ça ne sera pas fini mais on sait que si l'on gagne on va se faciliter le chemin pour sortir des poules.

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