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Le Stade montois voit le bout du tunnel

Par Pablo Ordas.
  • Emmanuel Saubusse (Mont de Marsan).
    Emmanuel Saubusse (Mont de Marsan). Icon Sport
Publié le
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Grâce à une pénalité de Saubusse à la sirène, les Landais ont accroché le nul sur la pelouse d’Aguilera. En deux matchs, ils viennent de doubler leur nombre de points au classement et, à ce rythme-là, sortiront bientôt de la zone rouge.

Il est encore trop tôt pour dire que le Stade montois est sauvé des eaux. Mais la bande à Loustalot va mieux, c’est une évidence. Une semaine après sa victoire, ô combien importante contre Rouen (15-3), elle a décroché un match nul sur la pelouse d’un prétendant à la montée (15-15). Un score de parité, aux airs de victoire. Il suffisait d’écouter les Jaune et Noir reprendre dans leur vestiaire, à tue-tête, « Le chasseur », de Michel Delpech, pour le remarquer. Ils n’avaient plus ramené de point d’un voyage depuis fin septembre, et avec ce bon résultat, ne sont plus qu’à une unité de Soyaux-Angoulême, premier non-relégable malgré trois matchs de retard.

« Le haut niveau, c’est reproduire les performances. Face à Rouen, nous avions été performants dans l’engagement et en conquête. Ce soir, ce fut pareil. Être une grande équipe, c’est être capable de faire la même chose contre Provence puis à Carcassonne. C’est juste une histoire de régularité. On a les moyens de le faire », estimait Christophe Loustalot en conférence de presse. « Depuis pas mal de semaines, on fait le dos rond, ajoutait Julien Tastet. Mais on a dit aux joueurs que le plus dur était derrière nous. On a vécu le Covid, les matchs décalés, et on les avait prévenus que ça allait tourner à un moment donné. Depuis Rouen, c’est le cas… »
 

De Nardi imite Dulin

Si les Jaune et Noir ont pu se reposer sur un paquet d’avants plutôt solide, une défense hermétique et un collectif à l’état d’esprit remarquable, l’arrière Alexandre De Nardi a aussi livré une prestation de haut vol. Le temps ne se prêtait clairement pas aux relances. C’est dans un autre registre que celui que ses coéquipiers nomment « Pépite » s’est illustré. Alors qu’il pleuvait des cordes et des chandelles sur la pelouse d’Aguilera, De Nardi s’est montré impeccable et plein de maîtrise sous les ballons hauts.

Pourtant, entre les bourrasques de vent et la pluie quasi continue, la tâche ne s’annonçait pas facile. Mais le joueur, pur produit de la formation montoise, a fait preuve d’une assurance déconcertante, rappelant, toutes proportions gardées, les dernières prestations aériennes d’un certain Brice Dulin avec les Bleus. Dernier rempart des Jaune et Noir, le champion du monde junior a également livré une belle copie en défense. « Il a encore une grosse marge de progression sur sa gestion au pied ou sur quelques duels aériens, mais c’est quelqu’un d’hyper à l’aise quand il a le ballon, saluait Julien Tastet après la rencontre. On a grandement confiance en lui, il joue, il enchaîne donc c’est bien. » Naturellement perfectible, comme son équipe, De Nardi est un des symboles de cette formation qui n’est clairement pas à sa place. Alors le Stade montois est encore dans l’obscurité du bas de tableau, oui. Mais il aperçoit enfin, au bout du tunnel, la lumière.

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