Le Bleu de chauffe

  • Antoine Dupont (XV de France) face à l'Italie lors du 6 Nations 2020
    Antoine Dupont (XV de France) face à l'Italie lors du 6 Nations 2020 Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Ce samedi, pour entamer leur Tournoi à Rome, les Français sont archi-favoris face à une équipe italienne à la peine. Alors, autant se montrer à la hauteur de leur nouveau statut et des attentes qu’ils suscitent désormais.

 

Ce samedi, les Français entrent dans le Tournoi des 6 Nations 2021. Et la belle année précédente, avec des résultats inédits depuis des lustres et des essais magnifiques, a fait naître d’immenses espoirs autour d’une génération dorée. Le but désormais affiché ? Aller chercher un titre après être passé si près à deux reprises l’an dernier, en comptant aussi la Coupe d’Automne des Nations. Encore faut-il ne pas se prendre les pieds dans le tapis romain pour commencer. « On ne peut pas dire que c’est un match piège, a prévenu le capitaine Charles Ollivon. Il n’y a pas de match facile dans le Tournoi. Il n’y a pas de surprise. On sait à quoi s’attendre. » N’empêche, sur le papier, les Bleus n'ont pas grand-chose à gagner mais beaucoup à perdre en Italie face à une équipe qui ne bat plus personne dans la compétition depuis une éternité.

Dublin dans le viseur

Ne pas s’imposer serait un désastre et ne pas ramener un succès bonifié serait une contre-performance. Autant dire que, bien au-delà de prendre le dessus sur les Transalpins, le but est de soigner l’entrée, de « valider tous les travaux, tous les efforts mis en place à Nice », comme l’a répété Ollivon. Surtout, ce XV de France, qui s’est hissé parmi les meilleures nations depuis la Coupe du monde japonaise même s’il lui manque encore de se mesurer aux Sudistes, doit dorénavant se montrer à la hauteur de son nouveau statut et des attentes qui sont grandes. Même sans Romain Ntamack et Virimi Vakatawa, deux joyaux de sa ligne de trois-quarts, il a pour mission de montrer que l’automne n’était pas un mirage et que le réservoir est bel et bien riche.

Charles Ollivon (XV de France)
Charles Ollivon (XV de France) Icon Sport - Icon Sport

L’enjeu est donc aussi, une fois l’essentiel assuré, de faire le plein de confiance. Bref, de rester sur la dynamique qui existe depuis le début de l’ère Galthié pour entretenir une émulation à son paroxysme après la démonstration des « coiffeurs de luxe » à Twickenham début novembre. Dans une semaine, les Dupont, Alldritt, Willemse, Fickou et consorts iront se frotter aux Irlandais à Dublin pour un sommet de ce Tournoi. Et s’ils veulent être dignes des ambitions élevées auxquelles ils veulent prétendre, mieux vaut s’y présenter toutes les armes à la main. Cela passe d’abord par la case romaine, là où la bande de Marc Lièvremont et celle de Philippe Saint-André avaient trébuché en 2011 et 2013. Impensable aujourd’hui ? Sur le papier, assurément. Parce que les temps ont changé, autant que les hommes et les adversaires… Mais il reste le terrain, toujours seul et unique juge. 

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