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Colomiers se fait peur

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    Colomiers se fait peur - Stephanie Biscaye
Publié le Mis à jour
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Les haut-garonnais ont eu toutes les peines du monde pour se défaire des biterrois. Ils obtiennent un deuxième succès de suite au forceps et peuvent se concentrer sur les prochaines échéances.

De surprises, il n’y en eut pas vraiment jeudi dernier à Michel-Bendichou. Sans évoquer le résultat final, c’est un match cadenassé, accroché et sacrément relevé dans le bras de fer attendu que se sont livrés Columérins et Biterrois. À ce petit jeu-là, si les Columérins ont su prendre leur revanche par rapport au match aller perdu sur une courte marge là aussi (14-9), il ne semble pas totalement aberrant d’écrire que Béziers n’a pas volé son point de bonus défensif. Et que si Florian Nicot et Maxime Laforgue n’avaient pas été chacun les plus prompts à se coucher sur le ballon à la 22e et à la 39e minute du premier acte, à quelques mètres seulement de leur ligne d’en-but, l’affaire aurait pu être très mal engagée pour les locaux, passés tout près d’une nouvelle désillusion. Dans les tout derniers instants de la rencontre, on se dit que pas mal de supporters ont dû, à l’image de Fabien Berneau, qui le reconnaissait lui-même au coup de sifflet final, se remémorer le scénario de la fin de match contre Biarritz, quelques semaines plus tôt. Avec le vent dans le dos durant le premier acte, et la possession du ballon, Colomiers avait pourtant toutes les cartes en main pour s’éviter une nouvelle fin de match au couteau et à la conclusion cruelle. Mais les fautes de main, la précipitation et les mauvais choix tactiques auront surtout rythmé la prestation souffreteuse des Columérins.

Sur le chemin de la rémission

« On savait que si on laissait les Biterrois ralentir les rucks, ils seraient en place. Il fallait dynamiser. On a réussi à le faire en première période mais nous n’avons pas su scorer. On les a laissés dans le match », constatait Maxime Laforgue, qui ne préférait retenir que la victoire, nécessaire pour la confiance et la suite des opérations. « On se met trop en danger facilement. On ne se met pas assez à l’aise au niveau du score pour pouvoir développer notre jeu. On est toujours sous pression », constatait de son côté Fabien Berneau. Le patron des avants regrettait le « manque d’efficacité, on a trop voulu aussi envoyer vite du jeu, chercher les couloirs, au lieu de faire des ballons portés, de les user, psychologiquement, physiquement. En défense, nous avons manqué des plaquages, et nous n’avons pas su nous adapter à leur système défensif très agressif. Et malgré cela, il y a eu un gros état d’esprit, de la solidarité, les joueurs n’ont encore rien lâché et l’équipe n‘a pas pris d’essai ».
Un gage de satisfaction tout comme la bonne tenue de la conquête et de la mêlée fermée notamment, la montée en puissance de Peni Rokoduguni, pas loin de marquer son deuxième essai de la saison et la faculté de régulateur de Florian Nicot, déjà à son aise au sein de la ligne de trois-quarts. Le centre casqué est arrivé dans un groupe en léger déficit de « confiance. » « J’espère que d’avoir enchaîné ces deux victoires face à Rouen et Béziers va nous permettre de nous lancer à fond pour la suite et la fin de saison. Les victoires aident à retrouver la confiance. » Et à aller de l’avant.

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