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Un match loin d’être nul

Par Jean-Marc Authié
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Au sortir d’un premier acte à haute intensité, Aurillac se fait souffler la victoire dans les dernières secondes.

La boucherie n’a pas eu lieu. Au contraire ! Le Stade aurillacois et l’USA Perpignan ont fait le spectacle jeudi à Jean-Alric, notamment après une première demi-heure tout feu tout flamme. De la discipline, du jeu, de l’intensité… Tout pour plaire dans ce combat des extrêmes où celui qui tutoie la zone rouge a sacrément fait vaciller le leader de Pro D2. « On arrive à rivaliser avec un club presque qualifié pour le Top 14. Bien sûr on perd quatre points mais on va plutôt considérer qu’on en prend deux. Durant toute la semaine, on s’est dit qu’on ne devait pas lâcher et surtout qu’on devait se rattraper du match de Valence », relatait Alexandre Plantier, pilier gauche aurillacois auteur d’une prestation monstrueuse, à l’image du huit de devant.

Car ce sont bien les gros qui ont fait la différence jeudi soir. À l’image d’un premier essai inscrit après mêlée par Maituku dès la quatrième minute (7-0 avec la transformation de Vincent). L’Usap réagit aussitôt avec un mouvement de trois-quarts, complété puis conclu par Eru (7-5, 6e). À peine le temps de respirer que les locaux en remettent une couche après une touche dans les 15 mètres. On forme le maul autour de Singer, on avance en trois temps et Nioradze vient conclure derrière la ligne (14-5, 12e).

La puissance contre la vitesse

Trois essais en moins d’un quart d’heure, puis quatre avec l’Usap qui recolle grâce au seul essai de la soirée pour les lignes arrières. Acébès vient conclure un bon travail de Bachelier, parfaitement relayé par Écochard. Cette fois Volavola transforme (14-12, 17e). Perpignan va même prendre la tête quelques secondes plus tard, Walcker venant valider en force un long mouvement catalan (14-17, 22e).

Mais cet Aurillac-là a de la ressource et de l’orgueil, loin de l’attitude proposée une semaine avant dans la Drôme. Hors de question de lâcher l’affaire cette fois et la mêlée va encore faire mal. Après un essai refusé à Tison (27e) pour un en-avant préalable, le Stade se venge sur un essai de pénalité dans la foulée, validant ainsi le travail de sape du pack (21-17, 30e).
Six essais en trente minutes, on croit rêver car rarement trente acteurs auront autant donné à Jean-Alric. À la vitesse des lignes arrières catalanes, Aurillac répondait par la puissance de ses avants, bien épaulés par Boisset et Neisen. Mais forcément tout cela ne pouvait durer. Le deuxième acte sera lui beaucoup plus calme.

Vincent rajoutera six points au pied pour Aurillac, Écochard trois pour l’Usap (27-20, 60e). Les Cantaliens semblent se diriger vers une victoire méritée, d’autant qu’ils absorbent cinq grosses minutes de domination adverses dans les 22 pour récupérer le ballon. Mêlée, Reggiardo dégage… Mais se fait contrer par Labouteley qui marque. Écochard ne tremble pas et transforme (79e) pour arracher un nul inespéré.

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