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Pro D2 - Face à Colomiers, Grenoble veut (re)trouver son soutien

  • Avec un bilan médiocre à domicile, les Isérois d’Eric Escande doivent avoir une approche différente des matchs pour renouer avec la victoire à la maison.
    Avec un bilan médiocre à domicile, les Isérois d’Eric Escande doivent avoir une approche différente des matchs pour renouer avec la victoire à la maison. Icon Sport - Icon Sport
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S’ils savent que leurs contre-performances à domicile sont la première raison à l’ambiance glaciale du stade des Alpes, les Isérois n’en espèrent pas moins un surplus de chaleur pour réussir enfin une entame digne de ce nom à domicile…

Les semaines passent, et les discours se ressemblent… Mais on ne peut pas dire autant qu’à Grenoble, ce schéma engendre de la monotonie. En effet, si le FCG reste pour l’heure englué dans le ventre mou du championnat, ce n’est pas pour la simple et bonne raison qu’il enchaîne les succès moyennasses à domicile et les revers sans âme à l’extérieur.

C’est même plutôt tout l’inverse, puisque si les Isérois présentent hors de leurs bases un parcours digne d’un demi-finaliste direct (seul Bayonne, avec 13 points, a fait mieux que les 11 ramenés de ses déplacements par le FCG), ils accusent au stade des Alpes un bilan comptable de relégable potentiel. En effet, les hommes de Fabien Gengenbacher n’ont récolté que 6 malheureux points du stade des Alpes depuis le début de la saison. Un bilan famélique puisque seuls les Narbonnais (3 points) ont fait pire…

« Fatalement, le constat est qu’on est très loin du compte à la maison, soufflait l’entraîneur des avants isérois Arnaud Héguy. Notre boulot, au travers de notre discours et des discussions qu’on peut avoir avec eux, c’est amener psychologiquement des clés aux joueurs, de voir ce que l’on peut changer pour avoir une approche différente de ces matchs à la maison. On ne veut pas entrer dans la superstition, ni dans la psychose. Ce qu’il ne faut surtout pas, c’est que l’on rentre sur le terrain avec l’idée d’être dans la maîtrise ou de la gestion. Ce qu’on demande aux joueurs, au contraire, c’est d’être acteurs. De se lâcher, de tenter, d’enflammer. » 

Un dernier mot qu’Arnaud Héguy n’a évidemment pas choisi par inadvertance, et qui vaut tout autant pour ses joueurs que pour leurs propres supporters. En effet, les Isérois ressentent d’autant plus le besoin d’être soutenus qu’après avoir triomphé des ambiances de la Rabine ou du Pré-Fleuri, l’atmosphère du stade des Alpes leur paraît bien fraîche cette saison…

Héguy : « Ce groupe marche à l’affectif et à la passion »

Difficile de parler de hasard, dès lors, si le FCG a manifesté le besoin d’aller chercher cet engouement populaire au-delà de son QG de Lesdiguières au travers d’un entraînement délocalisé à Montmélian ce lundi, par exemple… Car si l’on a été étonné de l’extrême tolérance d’un public généralement très critique, l’atmosphère dépassionnée du stade des Alpes ne s’en ressent pas moins tout autant lorsque l’équipe cherche à pousser.

Ce qu’Arnaud Héguy et ses troupes espèrent faire changer au plus vite…  « On sait que ça dépend de nous en premier lieu : on veut provoquer cette ferveur, cette puissance positive. Si on y parvient, si les initiatives sont là, j’espère que notre public suivra. Notre groupe marche à l’affectif et à la passion, et je pense sincèrement que s’il sent que le public pousse fort derrière lui, cela pourra avoir un gros impact. » Histoire de transformer la coquille vide en écrin un peu plus chaleureux, et lancer définitivement cette saison qui ne demande qu’à être belle…

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