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Nationale - Une drôle de semaine pour Suresnes

Par Guillaume CYPRIEN
  • Les Suresnois ont réussi à se sortir d’un mauvais pas contre Cognac-Saint-Jean-d’Angély, malgré les vents contraires. Photo Julien Poupart Les Suresnois ont réussi à se sortir d’un mauvais pas contre Cognac-Saint-Jean-d’Angély, malgré les vents contraires. Photo Julien Poupart
    Les Suresnois ont réussi à se sortir d’un mauvais pas contre Cognac-Saint-Jean-d’Angély, malgré les vents contraires. Photo Julien Poupart Julien Poupart
Publié le Mis à jour
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Cas de Covid-19 et problèmes de licences ont ponctué une semaine conclue par un succès étriqué.

Ce succès tellement précieux qu’il a produit une entrée dans le club des six, les joueurs de Suresnes l’ont conquis au mérite, dans toute la dernière partie du match, de la même manière déjà qu’ils s’étaient imposé face à Bourgoin et Dijon. Ils sont allés le chercher avec les dents malgré des imprévus qui les ont beaucoup contrariés. La perte momentanée de leur manager Alex Compan déclaré positif à la Covid avait provoqué dès le début de la semaine une réorganisation des entraînements. L’entraîneur des avants Joffrey Delacour a managé à sa place, avec l’assistance sur le banc ce week-end de son directeur Mathieu Blin. Il n’y prend jamais place à l’ordinaire, ni ne s’occupe des entraînements. La situation aura offert pendant cette rencontre l’image sympathique d’une rivalité de naguère : Fabrice Landreau, son ancien partenaire et concurrent du Stade français, étant assis sur l’autre banc. Mais c’est alors qu’il remettait les mains dans le cambouis, que le directeur du club a été confronté avec son staff à un problème administratif détonnant.

Reggiardo bloqué au portillon


La licence de Jean-Baptiste Reggiardo, le pilier transfuge des espoirs de Toulouse, arrivé tout juste depuis la Ville rose et qui devait tenir un rôle de remplaçant, ne portait pas la mention « première ligne ». Sa disqualification administrative a causé des torts. Le jeune Marius Bernini, qui n’avait pas joué depuis plus d’une année, a pris sa place en dernière minute. Il se trouvait complètement à cours de compétition. Les Cognacais ont concentré sur lui en mêlée fermée leur effort général dès qu’il est rentré. Ils ont capitalisé des pénalités et pris un ascendant à cet instant. Son remplacement a été nécessaire. Il a été nécessaire également de recomposer la feuille de match pour un deuxième motif, un trop-plein d’étrangers obligeant de choisir un trois-quarts remplaçant supplémentaire. Préparation et conditions de jeu n’ont pas touché à leur pleine maîtrise, mais les Franciliens s’en sont sortis malgré ces aléas, et ceci malgré une très belle opposition des Charentais. Ce championnat national tire sa petite noblesse de proposer des matchs de cette tenue portés par des équipes de fin tableau en si bonne santé. « Je pense qu’on a été maladroits sur le plan stratégique, a soufflé Joffrey Delcour à la fin. Et Cognac nous a vraiment bien pris. Nous avons été forts mentalement pour l’emporter. C’est ce qu’il faudra retenir de cette semaine un peu spéciale. »

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