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A l'heure d'aborder le Rugby Championship, les All Blacks sont sous pression

  • Décrié, le capitaine néo-zélandais Sam Cane sera épié durant les deux mois de compétition. Le troisième ligne des Chiefs ne devra pas se manquer et il le sait bien.
    Décrié, le capitaine néo-zélandais Sam Cane sera épié durant les deux mois de compétition. Le troisième ligne des Chiefs ne devra pas se manquer et il le sait bien. Icon Sport - Dave Lintott
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Fragilisés par un nombre inhabituel de défaites, les Néo-Zélandais vont aborder la compétition avec une immense pression sur les épaules.

Jusqu’ici, les All Blacks régnaient sans partage sur l’hémisphère Sud et sa prestigieuse compétition du Rugby Championship. Créé en 2012 pour intégrer l’Argentine, ce championnat opposant la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud, l’Australie et les Pumas a été remporté à… huit reprises par les Blacks, ces derniers ne laissant que des miettes aux Wallabies, vainqueurs en 2015, et aux Springboks, sacrés en 2019. Et si l’on remonte à l’origine des Tri-Nations, lancés en 1996, ce n’est pas beaucoup plus favorable pour les autres nations, qui ont vu les Néo-Zélandais triompher à dix-sept reprises, dont huit fois en remportant l’intégralité des rencontres.

Alors, cet impressionnant tableau de chasse va-t-il être encore allongé d’une ligne cette année ? Rien n’est moins sûr. Car comme leurs résultats l’indiquent (cinq défaites sur leurs neuf derniers matchs), les All Blacks ont perdu de leur superbe. Terriblement indisciplinés, trop prévisibles en attaque et tendres devant comme ce fut le cas contre l’Irlande, les Néo-Zélandais ne vont pas débarquer en Afrique du Sud, sur les terres des champions du monde, avec le plein de confiance ni de certitudes sur le plan sportif. Comme c’est souvent le cas, on peut imaginer que cette équipe malmenée va se resserrer autour des choses essentielles de notre jeu comme le combat, l’occupation et la discipline. Trois ingrédients qui font, depuis de longues années, la réussite des Crusaders.

Sans Tu’ungafasi ni Retallick

Dans ce sens, on imagine que le nouvel entraîneur des avants, Jason Ryan, qui a été arraché à la formation de Christchurch, apportera cette touche des "Saders" aux All Blacks. Les récentes déclarations de ce dernier vont d’ailleurs en ce sens : "Le pack des All Blacks s’est fait cabosser. Nous n’allons pas tout changer mais nous avons effectué un gros travail sur les mauls, ainsi que sur les zones de contact."

Le choc face à l’Afrique du Sud, qui se tiendra le week-end prochain à Mbombela (Mbombela Stadium), s’annonce saignant entre deux nations qui, historiquement, se détestent singulièrement. Le problème, c’est que les All Blacks devront faire sans plusieurs joueurs importants, notamment devant. Le pilier Ofa Tu’ungafasi (cervicales) a déclaré forfait et sera remplacé par le jeune Fletcher Newell (22 ans). Forfaits également, Brodie Retallick, Jack Goodhue et Nepo Laulala ne se rendront pas en Afrique du Sud.

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