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Les Aurillacois déjà sous pression

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Roméo Gontinéac et les siens n’ont déjà pas le choix, il faut gagner ce vendredi face aux Provençaux. Photo Stéphanie Biscaye
    Roméo Gontinéac et les siens n’ont déjà pas le choix, il faut gagner ce vendredi face aux Provençaux. Photo Stéphanie Biscaye
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Défaits la semaine dernière à Mont-de-Marsan, les Aurillacois vont devoir revoir sacrément leur copie pour faire tomber la bande à Reggiardo.

À peine commencé et déjà dans le doute ! Quelques heures après l’ouverture du championnat, les Aurillacois se grattent encore la tête, se demandant, on l’espère, comment il est possible de lâcher vingt-quatre points en huit minutes. Huit petites minutes où les Cantalous se sont sabordés à Mont-de-Marsan.

Bien sûr qu’un match ne ressemble à aucun autre car chaque équipe est différente. Mais franchement, on est en droit de se poser certaines questions. Sur la discipline d’abord avec un nombre incalculable de fautes sifflées, à tort ou à raison. Sur la conquête ensuite avec une touche déficiente sur les lancers. Sur l’occupation enfin avec une utilisation du jeu de pression qui n’était pas aboutie vendredi soir.

Et pourtant, Aurillac est dans le coup durant plus de cinquante minutes, chez la meilleure équipe de la dernière saison régulière. Jusqu’à un improbable oubli dans le replacement qui fait suite à un essai de pénalité. Et que penser des deux essais encaissés dans les dernières minutes. On avait prévenu : le Stade aurillacois n’aura aucune marge, aucun droit à l’erreur dans ce championnat sans le payer cash. Mont-de-Marsan a ouvert la voie.

Pas le choix

Ce qu’il y a de désarmant, c’est que quel que soit l’effectif, on a le sentiment que le discours n’imprime pas dans un groupe pourtant intéressant sur la préparation, qui donne toujours le sentiment d’avoir retenu la leçon. Mais non !

On imagine très bien le discours d’après-match du staff. Lui aussi doit se demander comment tout cela est possible. Pour autant, lui aussi sait qu’il faut passer très vite à autre chose. En l’occurrence la venue de Provence Rugby.

Aurillac va donc devoir résoudre une double problématique : l’impérieuse nécessité de l’emporter à domicile et contenir des Provençaux ambitieux qui viennent de s’incliner à domicile. Mauricio Reggiardo n’avait certainement pas envisagé de déjà laisser des plumes et motivera les siens comme il se doit.

Mais le Stade n’a pas le choix. Il faut quatre point à domicile. Alors cette semaine, on a ressorti le bleu de chauffe du côté de Jean-Alric. "La grande différence avec le week-end dernier, c’est le classement, lance, pragmatique, Roméo Gontinéac. Cette fois, on n’est pas bien du tout donc il est clair que l’on attend la réaction du groupe." Des joueurs aurillacois dans leurs petits souliers toute la semaine car ils savent qu’ils n’ont pas rempli leur contrat.

Le staff attend de la concentration tout le long du match avec, comme vision cauchemardesque, "l’essai que l’on prend trop facilement à la 59e, parce que personne n’est replacé. C’est impensable à ce niveau-là !".

Le Stade aurillacois va devoir trouver l’énergie et la motivation nécessaire pour oublier ce premier rendez-vous. De la révolte donc pour un avion cantalou déjà à réaction face à un prétendant déclaré au top 6. Et tout cela passe bien entendu par un collectif maître de son rugby, d’autant plus à la domicile.

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