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À l’Usap, 23 hommes en colère, 13 000 en fusion

Par Vincent Bissonnet
  • Après leur défaite face à Lyon à Aimé-Giral, les Perpignanais de Tom Ecochard doivent reprendre leur destin en main. Et cela passe par une victoire face au champion de France. Photo Icon Sport
    Après leur défaite face à Lyon à Aimé-Giral, les Perpignanais de Tom Ecochard doivent reprendre leur destin en main. Et cela passe par une victoire face au champion de France. Photo Icon Sport
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Une affiche de gala dans un stade probablement comble : Perpignan se doit d’être à la hauteur de l’événement. Ça tombe bien, les Catalans sont revanchards et ont beaucoup à se faire pardonner.

a fait rêver : il y aura une très belle équipe en face, du beau temps, en principe, et un stade que l’on annonce plein. Il y a tout pour avoir un grand match de rugby." Tom Ecochard en salive d’avance : le demi de mêlée et ses partenaires auront les honneurs de Canal + et d’un stade Aimé-Giral à guichets fermés, probablement, à l’occasion de la venue du champion de France et d’Europe en titre, ce samedi. Le décor, des plus inspirants, est planté. Reste désormais le plus important côté catalan : être à la hauteur de l’événement. Le cadre et l’enjeu le valent. Les Sang et Or le doivent aussi à eux-mêmes et à leur public, une semaine après une piteuse prestation devant Lyon (23-28), tout juste relevée par le gain du bonus défensif à la sirène : "La colère ressentie à la fin du match est restée cette semaine. La frustration, aussi. Lyon est une meilleure équipe que nous, c’est une évidence. Sur dix matchs entre nous, ils en gagneraient la plupart. Mais nous n’avons pas fait ce qu’il fallait pour l’emporter." Une belle occasion de se donner de la marge, dans la lutte pour le maintien, est passée. Le pire, dans tout ça ? Le succès était tout de même à la portée de Mathieu Acebes et de ses troupes : "À la mi-temps, on a tourné devant en étant moyens, souffle le numéro 9. Eux non plus n’étaient pas trop dedans. Mais après, ils ont accéléré."

« Le levier, on le connaît »

Samedi, les champions de France de Pro D2 doivent reprendre leur destin en mains. En jouant avec plus de conviction. À tous les niveaux : "Ce n’est pas un secteur qui a péché en particulier. Oui, les lancements n’étaient pas précis, nous n’étions pas à l’aise dans notre jeu au pied… Mais le problème était plus global. On n’a pas dégagé l’énergie d’une équipe qui joue sa survie. Le levier, on le connaît. C’est nous." Les supporters perpignanais, mobilisés pour cette affiche, au point que toutes les places assises devraient avoir trouvé preneurs au coup d’envoi, pardonneraient difficilement à leurs favoris un deuxième faux pas de ce genre. "Nous n’avons pas le droit de reproduire la même prestation, il faut tout mettre sur le terrain", assène Tom Ecochard. Afin de se donner toutes les chances de vaincre une quatrième grosse écurie à la maison, après Toulon, Clermont et La Rochelle. À l’autre bout des Pyrénées, Biarritz sera confronté au même défi face aux vice-champions de France et d’Europe. Samedi soir, les deux promus pourraient être à égalité ou séparés de huit points.

Problème de taille dans la quête de victoire catalane : les vingt-trois hommes en face restent sur trois défaites consécutives, la dernière à domicile, et sont tout autant en colère. Le décor est planté. Une certitude : ça va piquer.

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