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Martin Méliande, l’invité surprise à Bourg-en-Bresse

Par Julien VEYRE
  • Pro D2 - L'équipe de Bourg-en-Bresse célèbre un essai marqué contre Carcassonne
    Pro D2 - L'équipe de Bourg-en-Bresse célèbre un essai marqué contre Carcassonne Icon Sport - Alexandre Dimou
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Joueur de l'équipe espoir de Bourg-en-Bresse jusqu'en mars, le Béarnais s'invite en première en cette fin de saison.

Dans l’historique antre de Béziers, Martin Méliande va disputer une troisième rencontre consécutive de Pro D2. Si on lui avait prédit cela, il y a quelques mois, il aurait sûrement eu du mal à y croire. Après des années de formation à Orthez et une parenthèse au Biarritz Olympique, le jeune Béarnais de 20 ans a rejoint l’équipe espoir de l’USB à l’intersaison dernière. Il a pas mal joué à son poste de formation (ouvreur) au sein de celle-ci avant d’intégrer l’entraînement de l’équipe première en février.

"J’avais en tête de faire mes matchs en espoir et de prouver petit à petit, reconnaît le jeune joueur. Mais après un match que Fabrice Estebanez est venu voir, il m’a intégré au groupe. Comme tous ceux qui s’entraînent avec les pros, j’avais l’envie de jouer avec eux. Mais ce n’était que du plus". "Sur ce que je l’ai vu faire en espoir, il me semblait intéressant de le voir, relate le manager. Il a été appliqué, est venu chercher le maillot. Au-delà de cela, il a des qualités indéniables. de la longueur au pied et une faculté à bien lire les situations". Début avril, il est titularisé à Bayonne et joue avec sobriété. Bien accompagné par ses partenaires. "Vu que Hugo Dupont était sur le terrain en même temps que moi comme il jouait à l’aile, il m’a encore plus aidé, confie Martin Méliande. Sur des petits réglages comme le placement notamment". Dans un cadre de jeu épuré ces dernières semaines, sa longueur de pied est utile.

Il croit en l’exploit

"Il lui reste encore beaucoup de travail, modère Fabrice Estebanez. Il ne faut pas qu’il s’éparpille et qu’il continue de faire les choses qu’il sait faire". Martin Méliande est conscient de tout cela. "Comme tous les jeunes joueurs, il faut encore que je m’aguerrisse physiquement, explique-t-il. Cela tape fort, il faut avoir une certaine carapace. Et il ne faut pas seulement gommer les défauts mais aussi améliorer les points forts". Pour le moment, "Tom Selleck" – son surnom pour son port de la moustache – grignote chaque minute jouée avec une envie dévorante. L’USB est condamnée à l’exploit. Lui veut y croire. "Nous n’avons plus grand-chose à perdre, lance-t-il. Nous devons nous lâcher et essayer de gagner les trois derniers matchs. Cela passera par le fait de jouer relâchés et sans pression".

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