Top 14 - L’Usap doit repartir à l’attaque
L’Usap marque trop peu avec tout juste dix points et même pas un essai en moyenne par match. Elle doit hausser le ton, d’autant plus que l’ASM tourne à plein régime en attaque.
« Lundi, en arrivant à l’entraînement, les gars étaient mâchés et en avaient gros sur la patate. Ils se reprochent beaucoup de choses et nous aussi. Tout le monde est passé au travers. » Patrick Arlettaz et les troupes catalanes ont connu un retour à la maison et un début de semaine douloureux, dans la foulée de l’historique claque reçue à Paris, samedi dernier (52-3). Au travers du constat posé par le manager se lit la promesse d’un groupe, adressée à lui-même autant qu’à ses supporters : plus jamais ça. « C’est la première fois que l’on craque comme ça. Dans l’attitude et le comportement, il faudra être bien meilleurs samedi. À nous de prouver que ce n’était qu’un accident. »
Quand le coup d’envoi retentira samedi, ce sera à coup sûr une Usap pleinement mobilisée et déterminée qui se lancera à l’assaut de Clermont. Mais la meilleure des volontés et la plus féroce des abnégations risque de ne pas suffire face à « une des meilleures équipes du championnat dans le contenu, l’intensité et la capacité à se créer des occasions », dixit Patrick Arlettaz. Pour renverser la « bande à Jono », Mathieu Acebes et les siens auront tout intérêt à hausser le curseur de l’efficacité. S’ils avaient trouvé les ressources pour l’emporter face à Toulon puis Castres avec, à chaque fois, un bel essai de trois-quarts à la clé, ils n’arrivent pas à bonifier leurs possessions sur la durée.
Raka a autant marqué d’essais que l’Usap
Les chiffres sont implacables avec 10,6 points et 0,8 essai par rencontre sur les six premières journées. Loin, bien de leurs moyennes de la saison dernière (18,9 et 1,8) et de celles de la concurrence : Perpignan est la seule équipe sous la barre des 100 points avec 64 unités au compteur. Ironie de l’histoire, l’Usap a autant inscrit d’essais que Alivereti Raka depuis la reprise. « On a du mal à scorer, c’est un fait, évoque Patrick Arlettaz. Contre Brive, notamment, il y avait eu un manque de réalisme et de la déficience de temps en temps sur la conquête. Dans les zones de marque, nous ne sommes globalement pas assez efficaces. Pourtant, je vois les mecs travailler au quotidien. Le boulot est fait de manière cohérente, avec application. Je peux vous dire que l’on met l’accent dessus pour progresser, individuellement et collectivement : ça passe par de la lecture de jeu, par de la justesse dans l’exécution… Ce qu’il faut souligner, c’est que l’on se crée des occasions. » Les Sang et Or ont d’ailleurs plus franchi que Brive, Pau et même La Rochelle. Forcer la décision est une tout autre chose.
Dans le sillage de Tristan Tedder (quatorze défenseurs battus, tout de même), les Lam, Lemalu, Dubois et autre Duguivalu, si efficaces au printemps, doivent apporter davantage balle en main et dans le gain de la ligne d’avantage. Les Perpignanais seraient inspirés d’atteindre pour la première fois la barre des vingt points, samedi. Car Clermont, avec ses 19 essais au compteur et ses 25 pions de moyenne, risque bien d’affoler les compteurs de son côté.
Vous êtes hors-jeu !
Cet article est réservé aux abonnés.
Profitez de notre offre pour lire la suite.
Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de
0,99€ le premier mois
Je m'abonne Déjà abonné(e) ? Connectez-vous- Les chantiers du LOU
- Toulouse, souviens-toi à Pau...
- UBB : attention aux cartons !
- Le CO tourne en neuf
- Brive, des fêtes à la maison ?
- Garbisi, le nouveau polyvalent du MHR
- Imhoff : place au prédateur ultime
- Clermont au révélateur sang et or
- Qui es-tu, Melikidze ?
- Avec Bayonne, Martocq a saisi sa chance
- Section paloise, défense d’entrer
- À Toulon, Tanguy a coupé le cordon
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?