Top 14 - Le retour en grâce d'Étienne Falgoux (Clermont)
Le pilier clermontois Étienne Falgoux a débuté six de ses sept premiers matchs, une tendance en nette amélioration par rapport à l’an passé. À 29 ans, il veut prouver sa valeur.
En première ligne, Étienne Falgoux fait partie des meubles. Au club depuis 2012, le gaucher entame sa neuvième saison professionnelle et semble plus que jamais être le numéro 1 à son poste. Devant les jeunes Giorgi Beria (23 ans) et Daniel Bibi Biziwu (21 ans), l’Auvergnat n’a débuté qu’une seule rencontre sur le banc des remplaçants. Un statut qui n’était pas acquis avant le début de la saison. « En fin de saison dernière j’ai souvent été remplaçant. Durant la préparation, je voulais me prouver à moi-même et au staff que j’étais bien là. J’étais frustré d’avoir été autant de fois remplaçant l’année passée et je voulais revenir à mon niveau. Mais il y a aussi eu le départ de Peni Ravai. C’était quand même un joueur important, il nous apportait énormément de dynamisme. Aujourd’hui on n’est que trois au poste », analyse Étienne Falgoux après un mois et demi de compétition. Comme ses partenaires, plus ou moins jeunes, le pilier international (3 sélections) a dû se mettre au diapason du changement de braquet opéré par Jono Gibbes et ses adjoints à l’intersaison. Réputé pour son jeu offensif, Clermont s’est tourné vers la défense et l’agressivité pour répondre à l’immense adversité du championnat. « L’ASM n’est pas reconnue pour sa défense et ce changement de mentalité était nécessaire. Cela commence à payer et tout le monde est sur la même ligne. Je trouve que tout le groupe est en accord avec les principes de jeu », se satisfait le pilier avant de se déplacer à Castres.
En route vers une terre hostile
En plus de l’augmentation du curseur de l’agressivité, le pack clermontois a gagné en technique. Étienne Falgoux convient par exemple que face à La Rochelle, les Jaunards rendaient « quasiment cent kilos » aux Rochelais et ont pourtant réussi à tenir. À Castres, l’ambition est de reproduire ces vertus-là. « Le CO n’est plus à présenter. On connaît toute la difficulté de ramener des points de Pierre-Fabre, maintenant si on valide nos principes de jeu et qu’on ne commet pas les mêmes erreurs que face à Bordeaux-Bègles, on pourra espérer quelque chose. Face à l’UBB, on est tombé dans la facilité, là-bas ce sera interdit », anticipe l’expérimenté pilier qui devra se frotter à Wilifrid Hounkpatin, autre géant de ce championnat. Un duel en mêlée qui sera à suivre et qui sera, sans aucun doute, l’un des facteurs les plus importants pour décider le sort d’une rencontre entre deux chasseurs du top 6.
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